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46: Procrastination : comment la vaincre

November 5, 2012      Lettres      Philippe Gouillou      7 responses

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Nul doute que si vous ne souffriez plus de procrastination vous ne seriez plus un underachiever et votre vie connaîtrait enfin les succès qui vous sont promis. Sûr ? En fait non : la procrastination a aussi ses avantages. Mais cette lettre vous donnera quand même LA solution pour la vaincre définitivement.

Anniversaire

La Lettre Neuromonaco a maintenant 1 an : la première avait été envoyée le 3 novembre 2011. Elle était sur Halloween (Pourquoi la peur fait vendre ?) et sur l’ocytocine (est-elle l’arme chimique ultime de la vente ?)

Sur les 45 lettres, la plus consultée est la 19 (Management : Comment contrer le Principe de Peter ?) et la vidéo ayant le plus inspiré (d’après les commentaires reçus) est la Conférence TED de Simon Sinek sur le Storytelling et la motivation (Lettre 34).

Toutes les archives sont accessibles depuis : https://neuromonaco.com/archives.html


1. Procrastination

Procrastinator Association

Good resolutions are useless attempts to interfere with scientific laws. Their origin is pure vanity. Their result is absolutely nil.
Oscar Wilde, The Picture of Dorian Gray1

La procrastination, c’est la difficulté à commencer quelque chose, la tendance à reporter à plus tard ce qui devrait être fait tout de suite. 

Elle est plus que répandue :

“Les estimations indiquent que 80% à 95% des étudiants de 1er cycle s’engagent dans la procrastination (Ellis & Knaus, 1977; O’Brien, 2002), environ 75% d’entre eux se considèrent eux-mêmes comme procrastinateurs (Potts, 1987) et presque 50% procrastinent régulièrement et problématiquement (Day, Mensink, & O’Sullivan, 2000; Haycock, 1993; Micek, 1982; Onwuegbuzie, 2000a; Solomon & Rothblum, 1984). La somme totale de la procrastination est considérable, avec des étudiants reportant y consacrer environ 1/3 de leurs activités quotidiennes, souvent au travers du sommeil, du jeu, ou de la TV. De plus, ces pourcentages apparaissent être en hausse  (Kachgal, Hansen, & Nutter, 2001). En plus d’être endémique pendant les études, la procrastination est aussi très répandue dans la population générale où elle affecte 15% à 20% des adultes (J. Harriott & Ferrari, 1996; “Haven’t Filed Yet,” 2003).”
Steel, P. (2007)

Ses effets ont été démontrés désastreux. Par exemple Caplan & Gilbert (2008) ont pu montrer que les étudiants qui se mettent à leurs devoirs plus tôt obtiennent de meilleures notes que les procrastinateurs.

Pathologie

La procrastination n’est pas une maladie mentale et ne relève pas de la psychiatrie. Elle est cependant liée à des traits de personnalité et peut même être la conséquence de maladies psychiatriques (à traiter).

  • Watson (2001) a utilisé le modèle des Big Five (= Modèle OCEAN (ou CANOE), voir Lettre 31: “Segmentation Psychologique & Stratégies Reproductives“) et a trouvé que la procrastination était liée à un faible caractère consciencieux et un fort neuroticisme.

  • Plusieurs études lient la tendance à la procrastination à une faible estime de soi, mais Farran (2004) a trouvé que son meilleur prédicteur était l’Efficacité Personnelle, ce concept d’Albert Bandura présenté Lettre 15 (“Ce qui aide c’est la confiance en soi”) : “la croyance de l’individu en sa capacité d’organiser et d’exécuter la ligne de conduite requise pour produire des résultats souhaités.

  • La dépression (unipolaire comme bipolaire) a comme symptôme de tétaniser sa victime qui pourra ne plus être à même de réaliser quoique ce soit3.

  • Les enfants surdoués sont souvent des “underachievers” (ie : qui réussissent beaucoup moins qu’ils n’auraient pu en fonction de leurs capacités), une des raisons étant ce que Jean-Charles Terrassier a nommé “Effet Pygmalion Négatif“, c’est-à-dire la tendance de l’enfant surdoué à réduire son potentiel pour se limiter au niveau de ce qui lui est demandé (et ainsi s’adapter à son entourage).

Les aspects positifs

Tout d’abord il faut voir que la procrastination n’est pas que négative : elle laisse le temps au cerveau de travailler tout seul et lui laisse donc une chance de trouver de meilleures solutions. 

Dans HBR de mars 2012, Johnson & Moesta vont plus loin : pour eux la procrastination est “essentielle à l’innovation“. Ils la lient à la gestion de l’anxiété, se réfèrent à Bluedorn & Denhardt, 1988 (qu’ils résument : “la performance s’accroit avec le rapprochement de la deadline, mais quand celle-ci est trop proche, les performances déclinent“) et citent le Dr Ellen Weber : “quoique la frustration et la peur puissent innonder le cerveau de cortisol, si l’anxiété est bien gérée, l’anticipation peut provoquer cet état de bien être lié à la dopamine qui amorce la pompe à progrès et à innovation“.

Et Maria Patsarika (2012) va encore plus loin : elle affirme que ne rien faire est, pour les adolescents, une attitude saine.

Pourquoi alors la procrastination serait-elle négative ?

L’Effet Zeigarnik

En 1927, le psychologue russe Bluma Zeigarnik s’était intéressé à la mémoire et notamment à la plus grande facilité qu’on a à se rappeler les tâches commencées : par exemple un serveur en restauration se rappellera plus facilement de toutes les commandes en cours que de celles déjà finies. 

Zeigarnik avait remarqué qu’on a ainsi chacun une sorte d’automotivation qui nous pousse à vouloir finir ce qui est commencé : “Le fait de s’engager dans la réalisation d’une tâche crée une motivation d’achèvement qui resterait insatisfaite si la tâche est interrompue.” (Wikipedia FR).

C’est bien cet effet qui est utilisé, à profit, par les séries TV qui ne manquent pas d’ajouter un “A suivre” à la fin de chaque épisode. 

Le problème est que cette attente occupe le cerveau qui sera moins disponible pour d’autres tâches et donc moins efficace. (Masicampo & Baumeister, 2011)

Les armes usuelles

Il faut donc lutter contre la procrastination pour se libérer le cerveau. Comment faire ? Les méthodes usuelles tournent autour de 3 axes :

  1. Mieux s’organiser : faire des plannings plus précis, détailler ses objectifs et ses moyens, se fixer des dealines, etc. Cette méthode est relativement efficace mais reste limitée : Ariely & Wertenbroch (2002) ont montré3 que si chacun est prêt à s’imposer des deadlines pour lutter contre la procrastination et que ces deadlines augmentent bien la performance, elles ne sont pas fixées optimalement et que des contraintes externes sont préférables.

  2. Utiliser l’effet Zeigarnik : commencer un tout petit début de l’action à réaliser pour s’automotiver à la poursuivre… ce qui sursaturera le cerveau si trop de tâches sont à réaliser en même temps…

  3. Faire baisser l’anxiété : ne pas se culpabiliser, se récompenser de tout avancement, etc.

La méthode ultime : la procrastination structurée

Il existe heureusement une méthode beaucoup plus efficace qui a permis à son découvreur d’obtenir le prix Ig Nobel… 15 ans après.

En 1996, le prolifique philosophe John Perry a confessé être un procrastinateur efficace au travers d’un article où il a défini la “procratination structurée” : 

“Si tout ce qui restait au procrastinateur était de tailler quelques crayons, aucune force au monde ne pourrait les lui faire tailler. En revanche, le procrastinateur peut être motivé à réaliser des tâches difficiles et importantes, dans les temps, dès lors que ces tâches lui permettent de ne pas réaliser quelque chose de plus important.”
John Perry (1996)

La solution n’est donc pas de lutter contre la procrastination mais de l’appliquer de manière structurée.

Pour cela, John Perry détaille : hiérarchisez vos actions par ordre d’importance décroissante et toutes les actions en bas de la liste deviennent vos moyens de ne pas faire les tâches les plus importantes. 

Comment faire alors pour les tâches en haut de la liste ? John Perry remarque que celles-ci doivent remplir deux conditions :

  1. Paraître avoir des dates limites fixes (mais en réalité ne pas en avoir)

  2. Paraître extrêmement importantes (sans l’être réellement)

Il donne un exemple : 

“Prenez par exemple l’item tout en haut de ma liste actuelle – finir un essai pour un livre sur la philosophie du langage. C’était supposé devoir être fait pour il y a 11 mois. J’ai accompli un nombre énorme de choses importantes comme un moyen de ne pas travailler sur cet essai. Il y a deux mois, poussé par la culpabilité, j’ai envoyé une lettre à l’éditeur pour lui dire à quel point j’étais désolé de mon retard et pour lui exprimer toutes mes bonnes intentions de me mettre à y travailler. Ecrire cette lettre était bien sûr un moyen de ne pas écrire l’article. Il est en fait apparu que je n’étais pas beaucoup plus en retard que les autres. Et, de toute façon, quelle est l’importance de cet article ? Pas assez grande pour qu’il ne soit pas un jour remplacé par quelque chose que je trouverai plus important. Alors je me mettrai à travailler dessus.”
John Perry (1996) (traduction personnelle, Italique dans l’original)

Et l’efficacité est garantie :

“Avec cette sorte de structure de tâches appropriée, vous pouvez devenir un citoyen utile. En vérité, le procrastinateur peut même acquérir, comme moi, la réputation d’avoir réalisé énormément de choses.”
John Perry (1996)

Les organisateurs du Prix Ig Nobel ont mis 15 ans à le lui attribuer : nul doute que pendant toutes ces années cette attribution était la chose la plus importante qu’ils avaient à faire, l’item tout en haut de leur liste.

Application pratique

Il y a énormément d’études sur la procrastination, et leur application va bien au delà de la simple amélioration personnelle : les liens entre anxiété, processus de décision, procrastination et engagement peuvent être utilisés pour améliorer l’efficacité des campagnes de communication.

Notes

  1. Les bonnes résolutions sont des tentatives vaines d’interférer avec les lois scientifiques. Leur origine est pure vanité. Leur résultat est absolument nul.” Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray. Cité par Ariely & Wertenbroch (2002)

  2. C’est pourquoi il est dangereux de demander à un dépressif de “se secouer” : cela ne fera que l’enfoncer encore plus.

  3. Ils ont notamment demandé à des étudiants de relire et corriger des textes postmodernes générés automatiquement avec http://www.elsewhere.org/pomo/ Ils donnent comme exemple :

    “Sexual identity is intrinsically impossible,” says Foucault; however, according to de Selby[1], it is not so much sexual identity that is intrinsically impossible, but rather the dialectic, and some would say the stasis, of sexual identity. Thus, D’Erlette[2] holds that we have to choose between premodern dialectic theory and subcultural feminism imputing the role of the observer as poet.”

Liens


2. Objectiver les femmes pour mieux les détruire

Lors de la conférence Ecobiz du 18 octobre 2012, j’avais cité la technique de déstabilisation des femmes qui consiste à leur faire un compliment sur leur physique ou leur tenue.

Olivier Klein (déjà cité Lettre 21.2 : Comment faire une rumeur qui colle ?) vient de présenter trois études démontrant cet effet (qui n’a pas été retrouvé chez les hommes) :

  • Fredrickson et al. (1998) : une femme ayant essayé un maillot de bain (devant un miroir) avant un test mathématique y avait de moins bons résultats qu’une femme ayant essayé un pull bouffant.

  • Gervais et al. (2011) : “Mater” une femme lors d’un entretien préalable avait un effet négatif sur ses performances à un test mathématique.

  • Saguy et al. (2010) : une femme filmée en vidéo parlait moins longuement quand elle croyait se présenter  à un homme que quand elle croyait parler à une femme.

On se demande cependant s’il ne faudrait pas protéger les femmes d’elles-mêmes au travers d’une politique énergique de rééducation :

“Considérés globalement, les résultats de ces trois expériences suggèrent que l’objectivation est un phénomène néfaste. Pourtant, ce regard de l’homme n’est pas nécessairement vécu comme tel. On peut ainsi le concevoir comme “flatteur”. Après tout, qu’autrui inspecte mon corps révèle peut-être que celui-ci mérite d’être regardé. De façon inattendue, Gervais et ses collaboratrices constataient-elles d’ailleurs que les femmes objectivées rapportaient avoir davantage le désir d’interagir avec leur partenaire objectivant que les autres. Ces “bénéfices secondaires” de l’objectivation rendent le processus d’autant plus pernicieux : il peut pousser ses victimes à la rechercher ou en tout cas, à ne pas essayer de s’y soustraire et encore moins de lutter contre ses effets néfastes.”
Olivier Klein

Pour rappel : la compétition sexuelle se déroule à l’intérieur d’un sexe, les représentants de l’autre sexe étant principalement des moyens et des armes. Ses enjeux sont largement plus importants que la réussite à des tests mathématiques.

Lien :Lorsque la femme se voit comme objet” Olivier Klein. Nous et les autres. Jeudi 25 octobre 2012


3. Infographie : le cerveau en phase d’achat

A voir : une infographie montrant les zones activées par l’acte d’achat, ainsi que les moyens possible pour éviter la douleur liée à l’achat.

Parmi les sources on retrouve bien sûr la très importante étude de Knutson et al. (2007) présentée Lettre 3-1: (“1. Le ‘Bouton Achat’ du cerveau“) et citée par Olivier Oullier lors du débat CNRS du 20 septembre (Lettre 40 : “6. Actualité : Débat CNRS sur l’éthique de l’imagerie neuronale“)

A noter que les infographies sont un excellent moyen de se faire connaître (et d’obtenir des liens entrants) quel que soit son domaine d’activité : le site MoneySupermarket n’a vraiment rien à voir avec le neuromarketing !

Lien : Anatomy of Saving and Spending


4. Le Dernier Samouraï – La Véritable Histoire

L’épopée au Japon de Jules Brunet (1838-1911), Officier français, dont l’histoire a inspiré le scénario du film “Le dernier samouraï“, avec Tom Cruise.

Youtube:  Le Dernier Samouraï – La Véritable Histoire (5’13”)


5. Articles cités

Ariely, D., & Wertenbroch, K. (2002). Procrastination, deadlines, and performance: self-control by precommitment. Psychological science, 13(3), 219–24. Pubmed:12009041

Bluedorn, A. C., & Denhardt, R. B. (1988). Time and Organizations. Journal of Management, 14(2), 299–320. doi:10.1177/014920638801400209

Caplan, A. J., & Gilbert, J. (2008). “D” is for dilly-dally? Applied Economics Letters, 15(14), 1085–1088. doi:10.1080/13504850600993663

Farran, B. “Predictors of academic procrastination in college students” (January 1, 2004). ETD Collection for Fordham University. Paper AAI3125010.

Johnson, W., & Moesta, B. (2012). Procrastination Is Essential to Innovation. Harvard Business Review, (March).

Masicampo, E. J. J., & Baumeister, R. F. (2011). Unfulfilled goals interfere with tasks that require executive functions. Journal of Experimental Social Psychology, 47(2), 300–311. doi:10.1016/j.jesp.2010.10.011

Patsarika, M. (2010). Could it be that “ doing nothing ” is a healthy teenage behaviour ? The European Health Psychologist, 14(1), 15–19.

Perry, J. (1996). How to Procrastinate and Still Get Things Done. The Chronicle of Higher Education, 1–4.

Steel, P. (2007). The nature of procrastination: a meta-analytic and theoretical review of quintessential self-regulatory failure. Psychological bulletin, 133(1), 65–94. doi:10.1037/0033-2909.133.1.65

Upper, D. (1974). The unsuccessful self-treatment of a case of “writer’s block”. Journal of applied behavior analysis, 7(3), 497. Pubmed:1311997

Watson, D. C. (2001). Procrastination and the five-factor model: a facet level analysis. Personality and Individual Differences, 30(1), 149–158. doi:10.1016/S0191-8869(00)00019-2

Zeigarnik, B. (1927). Das Behalten erledigter und unerledigter Handlungen. Psychologische Forschung, 9, 1-85.


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Citation de cette page :

(2012) : "Lettre Neuromonaco 46: Procrastination : comment la vaincre". ( Neuromonaco. Retrieved from https://neuromonaco.com/lettres/lettre46.htm on 20 Dec 2014. 2672 words.

[Lettre Neuromonaco 46: Procrastination : comment la vaincre](https://neuromonaco.com/lettres/lettre46.htm). Philippe Gouillou. _Neuromonaco_. 05 Nov 2012



7 Responses to “46: Procrastination : comment la vaincre”

  1. RT @neuromonaco: Lettre Neuromonaco 46 : Procrastination : comment la vaincre + Comment déstabiliser une femme http://t.co/pqwh9BTL #management #psycho

  2. HASDENTEUFEL says:

    Merci beaucoup pour vos recherches bien documentées et éclairantes!

  3. @gdecoet says:

    À lire absolument, mais plutôt demain. http://t.co/BVwzXtzz … Vaincre la procrastination.

  4. @EstelleAbn says:

    Une solution à la procrastination : l’effet Zeigarnik http://t.co/IdUNoWyA cc @neuromonaco

  5. […] du jeu Tetris par son appel perpétuellement répété à l’Effet Zeigarnik (présenté Lettre 46 : “Procrastination : comment la vaincre“). […]

  6. Marie says:

    A propos de “Objectiver les femmes pour mieux les détruire”

    “Objectiver” n’est pas le terme le plus heureux, parce qu’il ne renvoie pas à la notion de “REIFICATION” , (c’est à dire transformer un sujet en objet), mais à la notion de “RATIONALISATION” c’est à dire rendre objectives (et donc présumées rationnelles) des données subjectives ( supposées irrationnelles).
    C’est embêtant, parce que du coup, “objectiver” a une connotation positive tout à fait inappropriée dans le contexte de l’article.

    Comme “réification” est un mot précis, mais savant, compliqué, et snob, je vous propose de préférer “chosification” : c’est moins joli, mais on comprend bien sans confusion possible.

    PS : Pardon pour ce post pontifiant. Mais c’est la faute d’Albert (Camus) dont cette phrase m’a marquée.
    “Mal nommer les choses, c’est contribuer au malheur du monde”.

    • Oui, j’ai repris la traduction proposée par Olivier Klein (qui expose ses arguments ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Théorie_de_l%27objectivation ), mais “chosifier” ou objectifier” sont plus fidèles même si “objectiver” apporte un double sens amusant.

      A noter que si le thème est très à la mode, ce n’est pas la chosification (objectification, objectivation, …) des femmes qui augmente actuellement mais les critiques : tout nouveau critère de compétition est en fait recherché. C’était le thème de la Lettre 103 (“Bikini Bridge” : https://neuromonaco.com/103 ).

      Sinon, ma Lettre Premium de ce mercredi 4 juin complétait cette section en présentant une nouvelle étude qui explique le lien entre la beauté perçue et le pouvoir.

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